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Nosfell + Erevan Tusk

« La voix de Nosfell incroyablement mouvante, capable d’abîmes comme de cimes imprenables, s’épanouit sans une entrave. » Télérama

Inclassable, Nosfell l’était déjà au début de sa carrière il y a 10 ans. Peut-être encore plus aujourd’hui tant il s’évertue depuis deux albums à brouiller les pistes. On l’avait connu conteur, adepte d’un langage connu de lui seul (à l’instar d’un Sigur Ros), maniant les onomatopées comme le beatbox pour donner du sens à des histoires incompréhensibles de prime abord.
Avec son nouvel album, « Amour Massif », il se fait plus pop mais pas plus consensuel. Il élargit sa palette et se permet enfin de chanter en français avec des textes de Dominique A et de Dick Annegarn, rien que ça. La pop, donc, est ici d’une beauté éclatante, convoque à la fois le dépouillement et l’extravagance, l’intime et le grandiose, l’opéra et le groupe Suede, l’instinct et la poésie… Cela ressemble finalement bien à Nosfell, unique et troublant.
La pop romantique, c’est une affaire anglaise ? Pas avec Erevan Tusk. Guitares évanescentes, voix aériennes et mélodies à l’élégance limpide : les cinq Parisiens
maîtrisent parfaitement la recette. Leur pop est fiévreuse et jamais nigaude. A ce petit jeu-là, Erevan Tusk fait preuve d’une virtuosité confondante. Convoquant dans leurs paysages oniriques, tourmentés et tempétueux à l’occasion, innocence de façade et poésie de tous les instants. Du velours pour l’oreille !
www.nosfell.com
www.erevantusk.com